mardi 9 novembre 2010

Aviation et premières fois...

    La veille de la reprise des cours, j’ai décidé de me réserver un vol en fin d’après-midi pour me « détendre » en prévision d’un bac blanc de français de 4h qui m’attends le lendemain. J’arrive à l’aéroclub à l’heure en ce mercredi 3 novembre, petite vérification de la météo, le ciel est nuageux mais sans plus, mon instructeur me propose donc de faire quelques tours de piste en double puis je finirais en solo. Le temps de prendre les papiers et la clé et je suis déjà rendu à mon DR400 pour faire la pré-vol. Ma monture pour ce jour sera le F-GEKC, le même DR400 que lors de mon lâché. La pré-vol finit, je saute dans le cockpit et commence à dérouler la première checklist alors que mon FI arrive. Peu de temps après, le moteur tourne et je roule vers la piste 22. Les trois premiers tours de piste se passent à merveille et à chaque fois, je touche tout doux. De ce fait, mon FI décide de me laisser continuer seul. Une fois déposé au club, je repars pour la piste 22.
    
    Comme les trois premiers, mes tours de piste se passent à merveille, aucun trafic à la ronde hormis une patrouille de deux hélicos du 27ème BCA incompréhensibles à la radio. Au deuxième tour de piste, un trafic IFR est à l’arrivé et le contrôleur me demande d’aller sur le point Echo et d’y attendre. Première fois que je le fais en solo, ça change de la « routine » des TDPs. J’exécute donc l’ordre du contrôleur et me dirige vers ce point en montée à 3000ft quand le soleil commence à éclairer d’un jaune brillant mon cockpit. Durant les deux tours d’attente sur le point, le soleil s’amuse à faire des jeux de lumière avec mes instruments, c’est magnifique. En revanche, il l’est moins quand le contrôleur me rappelle pour revenir sur le terrain, le soleil reflète sur la verrière en plexiglas ce qui m’éblouit. Ce n’est qu’une fois avoir descendu un peu que j’aperçois le terrain dans l’ombre. A cause de ce soleil, j’ai mal apprécié ma descente ce qui fait que je me retrouve trop haut par rapport à une descente normale. Je sors donc les volets/aérofreins du DR400 et me permets une descente un peu forte afin de réduire ma vitesse en courte finale. Le plan rattrapé, je touche à la limite du kiss landing, tout est « doux » ce soir et poétique. C’est dans ces moments là que j’aime beaucoup le siège gauche que j’occupe. Deux tours de piste après avec toujours des touchés « smooth », je reviens au club, fin du vol. Au total, 25 minutes de double commande et 40 minutes de solo et des images magnifiques plein la tête. Ҫa a le don de remonter le moral à 200% avant une reprise des cours.

Lors des TDP en double commande, avant que le soleil reflète les montagnes en jaune or 

Nicolas