mercredi 4 août 2010

Lan Party Béziers 2010

    Il est 15h00 quand je prends mon premier train seul gare d’Annecy pour me rendre à ma première Lan party située à Béziers chez Ugo. Autant vous dire que c’est une sacrée expérience et une grosse bouffée d’oxygène que de partir sans les parents la toute première fois étant donné que je suis d’une nature à vouloir être libre et voyager. Enfin seul, personne pour vous parler ni pour vous embêter, le calme.
Le voyage se passe superbement bien, arrivée gare de Béziers à 21h00. Le temps de retrouver Ugo sur le quai et zou, on file chez lui. J’attendais cet événement avec impatience, un passage du virtuel au réel, on passe d’un simple avatar sur un bête ordinateur à une personne taille réelle. 15 minutes après mon arrivée à Béziers, je suis chez mon hôte et déjà, mes premières impressions se confirment : les gens sont super sympa et le climat est génial, que demander de plus ? On fait connaissance avec Jeremy venu de Bruxelles, avec David venu de Strasbourg déjà sur place depuis la veille et bien sur, avec les parents d’Ugo. N’ayant pas pu prendre de repas dans le train, on passe à table et on fait plus ample connaissance avant d’aller installer mon ordi qui voyage lui aussi.
En une vingtaine de minutes, je suis prêt, tout est installé. On est vendredi et par conséquent, c’est la soirée des débutants en Polynésie sur IVAO. J’en profite pour tester mon ordi et reprendre la main sur quelques tours de pistes à Bora. Il est déjà 1h00 quand on file dans les chambres. N’ayant pas plus sommeil que ça, on discute de choses et d’autres avec Ugo jusqu’à ce que le sommeil vienne. Après quatre petites heures de sommeil, 7h00, il faut se lever. Déjeuner tranquille sous le soleil, on prend le temps de se réveiller, la nuit fut courte et la journée prévois d’être difficile.


    Il est 8h00 quand les premières personnes arrivent, il s’agit de Nicolas alias VTA044 et de Michel. Pendant qu’on finit de les accueillir, d’autres personnes arrivent et ce jusqu’à 10-11h.
Tout les PC sont prêts, la LAN party peut enfin commencer. Pendant une ou deux heures, on s’amuse.
L’heure du repas arrive, on se dirige tous vers la table dans une ambiance très conviviale. Le repas fut délicieux et il y a de quoi, le père d’Ugo est traiteur. On rigole, on blague, dépaysement assuré pour moi qui viens de la « montagne ». Ça fait plaisir de voir des gens qui ont le sourire et la joie de vivre.
L’après-midi arrive à grand pas et l’on a quartier libre. On parle de tout, de pilotage, de licences, de simulateur, etc. Les visiteurs commence à repartir (entre autre, Yann Chauvet et sa famille), ils étaient venu là juste pour nous rencontrer. L’aprèm se passe sans trop de soucis, certains jouent à l’hélicoptère radioguidé, d’autres pilotent ou discutent, on résous les petits problèmes de connections par moment. Tout se passe bien sauf pour Ugo qui a des soucis avec son ordi malheureusement.
La nuit arrive tout doucement et l’on se décide à aller monter les tentes avant de devoir sortir la frontale. Ce fut assez folklorique, des tentes un peu partout, les manuels de montages à coté. Cette « étape » passée malgré quelques montages incorrects qui ont exigé un démontage/remontage de certaines tentes, il est temps de dîner. Au menu, une délicieuse paella faite par le père d’Ugo. Autant dire que ce fut mon meilleur repas. On se serait cru à une fête, tout le monde rigolais, mangeais superbement, une ambiance excellente était présente, j’ai adoré. Pour preuve, il est 22h00 quand l’on retourne seulement sur les ordinateurs, le dessert sera servit en vol.


    Un vol de Hao à Tahiti est prévu pour Jérémy en Boeing 737 et pour Ugo et Nicolas VTA044 qui décident de faire un vol « as real as it gets » en reproduisant les PF et PNF sur A320. Moi et Michel les suivront respectivement en F18 et en F14. J’ai suivis parfaitement Ugo du décollage jusqu’à la croisière, moment où Ugo a été rattrapé par ses problèmes d’ordis. Ce fut le dernier vol de la journée, il est déjà 0h30. On flâne encore jusqu’à 1h00 avant de penser au dodo. Problème, il manque des matelas dans les tentes et moi et l’autre Nico n’avons toujours pas de couchage. Après longue réflexion, Nico dormira dans la maison et moi dans le hamac au milieu des tentes. Tout le monde se couche tandis que moi et Nico restons à s’amuser sur l’ordi. Ma valise est malheureusement déjà prête puisque je repars juste après cette nuit, ça passe trop vite. Jusqu’à 4h00, je reste dans le garage en compagnie de Nico quand je me résigne à aller me coucher. Mais ça ne s’est pas passé si bien, en allant vers mon hamac, les chiens d’Ugo se sont réveillés et se sont mis à m’aboyer. Cette péripétie passée, j’ai enfin réussie à rejoindre mon couchage pendant que les chiens continuent d’aboyer. Quand enfin les chiens se sont calmés, Nico essaye à son tour de rejoindre sa chambre ce qui réveille encore les chiens, empêchant ainsi Nico de rejoindre son lit.


    La nuit passe, un peu fraiche mais ça été, j’ai assisté au levé de soleil puis j’ai regardé quelques écureuils s’amusant dans un arbre. 6h30, Ugo se réveille suivit de Michel. Je me lève à mon tour alors que toutes les autres personnes dorment encore. En attendant, on a discuté avec Ugo et Michel d’un peu de tout après avoir découvert Nico allongé sur une table dans le garage demandant à Ugo s’il pouvait tuer son chien. Les premières personnes se lèvent enfin. Il est 8h15 quand tout le monde est debout et Jean Pierre repart déjà. Peu après, c’est mon tour, je dois y aller. Quasiment rien dans le ventre mais on avisera à la gare, il y a des distributeurs. A 8h30, je suis à la gare, prêt à prendre mon train à contre cœur, je suis si bien ici.
Après une longue attente, mon TGV arrive. Malgré l’attente, le train a faillit partir sans moi. Un groupe d’enfants devait rentrer par la même porte que moi et quand enfin ils étaient tous dans le train, j’ai cru comprendre que leurs encadrant ne voulaient pas me laisser rentrer. C’est assez flippant quand c’est seulement la deuxième fois que l’on prend un TGV seul et que l’on entend dans la gare « attention à la fermeture automatique des portes ». J’ai quand même réussi à rentrer dans le TGV avant qu’il ne parte. Ouf ! Mais ce n’est pas finit, le doute était présent, je devais avoir un TGV Duplex et être au deuxième étage et je me retrouve avec un TGV Atlantique au premier. On fera avec.
Le voyage se passe sans soucis, il fait beau. J’arrive enfin à Annecy à 15h15, rien de cassé.


    Pendant tout le trajet et encore au moment où j’écris ces lignes, j’ai une envie énorme de retourner dans le sud, les gens sont si bien là bas. Retour dur avec la réalité de la Haute-Savoie où les gens sont comme le climat : froid. C’est quand même incroyable, je suis resté moins de deux jours avec des gens que je ne connaissais qu’en virtuel et j’arrive à nouer des liens si forts en si peu de temps. On dit que sur des Hauts-Savoyards d’origine, il est dur de se lier d’amitié avec mais que quand on y arrive, l’amitié est durable et forte. Je n’ose imaginer ce que ça a du être là alors. Toujours est-il que ça fous un sacré coup sur le moral : on passe d’un endroit que j’aime avec des gens que j’adore à un endroit de vie « nul » avec des gens « cons ». On va essayer de faire avec…


Merci Ugo pour cette magnifique Lan party qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.


Nicolas